La gauche est plus plurielle que jamais et plus personne ne peut prétendre à l’hégémonie. Nos différents programmes convergent d’ailleurs sur le fond. Du PS aux Verts, en passant par DA, si des différences existent et s’illustrent dans des conflits, des manières différentes d’aborder le débat public ou dans un rapport différent aux institutions, il y a aussi un champ de convergences important. Et c’est autour de ce centre de gravité qu’on doit reconstruire.
C’est de là qu’il faut partir, en acceptant de discuter de toutes les questions, avec respect et dans un esprit constructif. En commençant par le développement durable, qui doit être social et solidaire. C’est la responsabilité de chacune et de chacun d’organiser ces convergences et sortir du piège croissance / décroissance. Cette union est un combat en soi. Au lieu de passer du temps à pointer nos « divisions », nos « différenciations » au sein de la gauche, et dieu sait qu’elles existent, notre tâche devrait être de défendre nos points communs et de les renforcer.
Car la gauche risque gros si elle est à nouveau divisée lors des prochaines échéances électorales de 2021 à Vevey.
Le fait de mener des campagnes communes au niveau fédéral, cantonal et communal, évidemment sur les retraites, sur l’égalité, mais aussi sur le climat, sur l’assurance maladie, sur les services publics ou encore sur la santé, est le signe d’une synergie certaine et un gage de réussite. S’il y a un émiettement à gauche, conquérir la majorité en 2021 sera des plus complexes. Il est temps de faire revenir le mot « victoire » dans le dictionnaire de la gauche veveysanne pour 2021, et ça commence par le 12 juillet pour le 2ème tour de l’élection à la Municipalité où nous appelons à voter le candidat de gauche.
Julien Rilliet & Cédric Bussy, conseillers communaux socialistes.